Histoire du KARATE-DO SHOTOKAN
C’est à l’origine l’Ecole Shorin de Maître MATSUMURA (1809-1896) qui a donné naissance à la méthode grâce à un de ses élèves GICHIN FUNAKOSHI (1868-1957).

Ce dernier devenu Maître à son tour développa son propre style qu’il nomma Karaté Shotokan (la maison de Shoto) Shoto étant le nom de « plume » de Gichin Funakoshi. C’est son fils YOSHITAKA FUNAKOSHI qui fut à l’origine du style tel qu’on le pratique aujourd’hui.

Le Shotokan, comme les autres arts martiaux, est traditionnellement divisé en trois parties : le kihon ou « fondements, le kumite, et le kata.

Les techniques de Shotokan dans le kihon et les katas sont caractérisés par des positions qui fournissent la stabilité, ces mouvements puissants et ces positions renforcent et gainent l’ensemble du corps. Le kata évoque la forme, le modèle original à reproduire, la transmission. Le kumite est le combat conventionnel du karaté qui implique le fait de travailler à deux et non pas de manière isolée.

Les kihons sont les bases pour la technique, les postures et les déplacements. Dans le déroulement d’un cours des techniques de défense, d’attaque et de déplacements sont répétées. Cette base permet l’apprentissage et l’exécution des techniques. Pour les débutants ou les confirmés, la réalisation des kihons améliore les aptitudes d’exécution et de posture et place l’élève dans une recherche d’application, de sensation, de précision et de force. Cette étape de l'entraînement prépare à l’exécution des katas et du kumite.

Le bunkai : le mot bunkai est un terme japonais signifiant « analyser, démonter, décomposer ». Au karaté, il fait référence aux applications des mouvements qui composent un kata. Cette recherche et cette analyse donne du sens au kata

Dans son enseignement, le karaté permet à toutes personnes qui souhaitent le pratiquer (sans distinction d’âge ou de condition physique) un espace d’évolution.

Les vertus innombrables de la pratique régulière du karaté-do relève du domaine de la santé physique et mentale par l’action bénéfique du mouvement et s’agissant de l’équilibre mental par le développement de la volonté de contrôle et d’action.

Le karaté a toujours été et restera une remarquable méthode d’autodéfense.